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Crépuscule
À un amour fané Pris dans les plis du temps Épris sous le ciel bleu Beau et doux tel tes yeux Un spectacle apaisant Et malheureusement Trop amoureusement Épris, je me suis pris Les pieds dans le tapis Soudain j’ai trébuché Emporté dans ta danse Mon coeur tout hébété Virevolte en cadence La maladie heureuse Qu’insufflent tes deux lèvres À l’éternité creuse Ravive mes voeux mièvres Partout je vois d’étranges Surfaces en mélange Une flaque, un étang Et des éclats d’instants L’ea
Martin Perrin
il y a 2 jours1 min de lecture


Au hasard d'une trajectoire
11.4.25, 13h22 Ciel, bâtisses, canal… Ces passagers détails Dans le train qui dévale en course vers les failles Les creux plus reculés, périphérie discrète Qui vivote acculée à sa piètre défaite Pays que l’on déserte en quête de services Publique sans desserte dont l’État est complice Je transite en ton cœur qu’aucune perfusion N'empêche que tu meurs au rythme des saisons Ton profil désolé, ta campagne féconde Gardent bien abrités les plus petits du monde Fragile écosystème
Martin Perrin
il y a 5 jours1 min de lecture


Nocturne
À tous·tes les Youssef, Celina, Melissa, Allan, Kevin… Tous·tes ces êtres humains qui ont vécu, ou vivent encore, la rue...
Martin Perrin
il y a 7 jours1 min de lecture


Cathédrale
La petite église de mon village natale, enrobée d'une aube de juillet 2019 J'ai l'ambition des êtres Qui, admirant le ciel En ont voulu saisir Les flammes éternelles De leurs regards d'éther Tournés vers le lointain Vers ce vaste Univers Iels guettent les embruns Iels brûlent de construire Mille splendeurs, pareilles Aux milliards de soleils Qu'on ne sait plus décrire Ce monde étincelant Vibrant d'une musique A la force aquatique Des astres océans Leurs mains pleines de terre
Martin Perrin
25 nov.1 min de lecture


Brilliant / Formidable
It sparks as a soft sunbeam That comes to terms With my bittersweet Mess It’s nothing, nothing more Than a felt heartbeat Than my empty head Relieved From running pressure Demanding beliefs Ready to Let go The burdening load Its flashing shadows Like a heavy ghost Remains In my mind, there’s always room For worst case scenario The neverending blame That fits Every inch of my spirit Is full, fed up with details Of a struggle lost in time But I found a way To wake my sor
Martin Perrin
24 nov.1 min de lecture


Ailleurs
Vous trouverez ici ma toute première nouvelle, écrite alors que je n'étais encore qu'un jeune adulte.
Martin Perrin
21 nov.1 min de lecture


Parting / Séparation
Parting, a bearable distinction of bodies, like continents detaching, seeking perfection of their own ends, another history. How we long for the adventure of a new page, catching our breath in the light of its silence. All things new move us. The moon in its cycle plucks our sleeve and we reach out to other islands in the room, breaking away from here, from now, from never to be caught by the last loved event, its heavy sighing to be complete. Fresh beginnings! Blessèd also t
Martin Perrin
20 nov.1 min de lecture


Souvenir Austral
“Vous êtes malade ! me disait-on. Admettez-le une fois pour toute. Et apprenez à vivre avec. C'est votre seule option.” Forgotten Songs , Michael Thomas Hill, Sydney, OZ *** La maison était vide, emplie par le chant des criquets. L'été s'en était allé. Restait seulement une tiédeur étrange. Dans mon esprit le souvenir de l'hiver, de l'Europe, ses paysages, ses forêts. J'avais vingt deux ans, bientôt vingt trois. J'arborais un désespoir, une lassitude et des regrets à foison.
Martin Perrin
19 nov.2 min de lecture


Un regard de travers
Un regard de travers En travers de l’hiver Pour réchauffer la Terre L’éther de cet enfer Qui pèse à l’atmosphère Envers et contre tout Tout contre toi tu sers Tu t’envoies dans cet air Un air beaucoup trop doux Pour qu’on se laisse faire Entraîner jusqu’au cou Qu’on nous pousse à nous taire Le regard un peu fou D’amour à renverser D’amour à déverser D’amour à subverser Partout, toujours, sur tout Tout remettre à son goût Du jour au crépuscule Du jour à la virgule Du jour qui
Martin Perrin
18 nov.1 min de lecture


Contemplation
De ce quotidien morose Mes synapses broient du rose Toi, bonbon, blancheur d’opale Tu m’enveloppes, tu m’emballes Et soudain, tout s’adoucis Mes questions, doutes, soucis Tout s’éclaire au firmament Et le vent prend l’ascendant Tu murmures à mon oreille Les cachettes du soleil Ambre et mauve des vallées Emportées, le ciel envolé Reste l’emprunte fanée Poussière d’étoile auréolée Comme un vestige de voie lactée Et je m’enfonce Ballet chatoyant Je me défonce Ô médicament Tu me
Martin Perrin
17 nov.1 min de lecture


Le froid
10.4.25, 17h23 Le froid glisse sur moi, surface de chair nue Exposée à l'endroit où l'ombre contenue Laisse ses résidus subsister, l'air amorphe Loin de ces avenues aux tracés zoomorphes Figé dans l'inconfort de cette installation Je loge le dehors dans cette inanition À se priver de luxe et de grandiloquence Pour limiter la brusque, affreuse effervescence Et puis, joie se retrouve et recouvre mon coeur Dans cet étau de glace, elle ouvre à la douceur Malgré l’abattement, la
Martin Perrin
14 nov.1 min de lecture
Babel, Chapitre 1, Les prémices
Extrait Le crissement des roues retentit dans tout El Cerrito. Son écho alla se perdre dans la bouche d’égout qui faisait l’angle, sans réveiller personne. Le couple de bruants, niché dans le pin voisin, était resté de marbre. Les panneaux, les buissons, les fleurs… Tout était figé, couvert de poussière noire. On n’aurait su distinguer la Baie de Pompéi. Sans âme qui vive pour prêter attention à ce triste spectacle. Sasha ouvrit les yeux. Gaël lui sourit. Kate et Martin éta
Martin Perrin
6 déc. 20247 min de lecture
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