Un regard de travers
- Martin Perrin
- 18 nov.
- 1 min de lecture

Un regard de travers
En travers de l’hiver
Pour réchauffer la Terre
L’éther de cet enfer
Qui pèse à l’atmosphère
Envers et contre tout
Tout contre toi tu sers
Tu t’envoies dans cet air
Un air beaucoup trop doux
Pour qu’on se laisse faire
Entraîner jusqu’au cou
Qu’on nous pousse à nous taire
Le regard un peu fou
D’amour à renverser
D’amour à déverser
D’amour à subverser
Partout, toujours, sur tout
Tout remettre à son goût
Du jour au crépuscule
Du jour à la virgule
Du jour qui déambule
Quand la nuit devient floue
Fouler les yeux ouverts
La mer dans ses oreilles
La mer dans ce soleil
La mer dans ces merveilles
Qu’éveillent le désert
Traversée solitaire
Au plus profond de soi
Au plus sensible état
Au plus vivant qui soit
Sous nos masques amers
Un regard de travers
Et les chus se relèvent
Les étoiles se lèvent
Et nos âmes s’élèvent
Dansent dans la lumières
Allumer dans l’espace
Un feu de mélodies
Une foule étourdie
Un concert attendri
Pour combler les crevasses
Comme pour transformer
Le vacarme en musique
Cet absurde en logique
Le chaos en magique
Instant d’éternité
Tout change et se bouscule
Tout prend des majuscules
De fines particules
Opale funambule
Au fil de nos cellules
Si un jour d’aventure
D’effondrement sévère
De perte de repères
De renforts délétères
Qui t’envoient dans le dur
Tu oses à ta manière
Dévisager le mur
D’un regard de travers
Tu verras que derrière
L’azur fait sa demeure
Qu’il t’appartient toujours
D’en imprégner ton coeur
Même au coeur du tumulte
Même au plus bas, la Vie
Résonne, ranime, exulte
Tes yeux de poésie



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