Cathédrale
- Martin Perrin
- 25 nov.
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J'ai l'ambition des êtres
Qui, admirant le ciel
En ont voulu saisir
Les flammes éternelles
De leurs regards d'éther
Tournés vers le lointain
Vers ce vaste Univers
Iels guettent les embruns
Iels brûlent de construire
Mille splendeurs, pareilles
Aux milliards de soleils
Qu'on ne sait plus décrire
Ce monde étincelant
Vibrant d'une musique
A la force aquatique
Des astres océans
Leurs mains pleines de terre
Emportent dans le vent
D'énormes blocs de pierre
Qui survivront au temps
C'est dans ce matériau
Qu'iels inscriront l'espoir
Qu'iels se feront l'écho
D'une vie sans mémoire
Iels bâtiront sans fin
Dépasseront la grève
La force de leurs rêves
Sait que rien ne s'éteint
J’ai en moi cette fièvre
D’attraper l’infini
De retrousser mes lèvres
Et chanter mes envies
Et chanter mes envies
À étreindre les airs
Finira-t-on peut-être
Par recouvrir les nues
Et ouvrir des fenêtres
Sur nos voeux d'absolu



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