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Cathédrale

  • Photo du rédacteur: Martin Perrin
    Martin Perrin
  • 25 nov.
  • 1 min de lecture
La petite église de mon village natale, enrobée d'une aube de juillet 2019
La petite église de mon village natale, enrobée d'une aube de juillet 2019

J'ai l'ambition des êtres

Qui, admirant le ciel

En ont voulu saisir

Les flammes éternelles


De leurs regards d'éther

Tournés vers le lointain

Vers ce vaste Univers

Iels guettent les embruns


Iels brûlent de construire

Mille splendeurs, pareilles

Aux milliards de soleils

Qu'on ne sait plus décrire


Ce monde étincelant

Vibrant d'une musique

A la force aquatique

Des astres océans


Leurs mains pleines de terre

Emportent dans le vent

D'énormes blocs de pierre

Qui survivront au temps


C'est dans ce matériau

Qu'iels inscriront l'espoir

Qu'iels se feront l'écho

D'une vie sans mémoire


Iels bâtiront sans fin

Dépasseront la grève

La force de leurs rêves

Sait que rien ne s'éteint


J’ai en moi cette fièvre

D’attraper l’infini

De retrousser mes lèvres

Et chanter mes envies


Et chanter mes envies


À étreindre les airs

Finira-t-on peut-être

Par recouvrir les nues

Et ouvrir des fenêtres

Sur nos voeux d'absolu

 
 
 

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