Le froid
- Martin Perrin
- 14 nov.
- 1 min de lecture
10.4.25, 17h23

Le froid glisse sur moi, surface de chair nue
Exposée à l'endroit où l'ombre contenue
Laisse ses résidus subsister, l'air amorphe
Loin de ces avenues aux tracés zoomorphes
Figé dans l'inconfort de cette installation
Je loge le dehors dans cette inanition
À se priver de luxe et de grandiloquence
Pour limiter la brusque, affreuse effervescence
Et puis, joie se retrouve et recouvre mon coeur
Dans cet étau de glace, elle ouvre à la douceur
Malgré l’abattement, la lassitude intense
De cet instant présent reste une trace frêle
Qui contemple les vents pour en parer ses ailes
Car y donner du sens soulage la souffrance



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